Diagnostic amiante : évaluer les risques professionnels liés à l’exposition à l’amiante

Vous dirigez une entreprise et des collaborateurs, il ne faut pas négligez les risques liés à l’amiante ! Si votre lieu de travail est un logement ancien, il est susceptible de contenir de l’amiante.

Les fibres d’amiante, 400 à 500 fois moins épaisses qu’un cheveu, sont invisibles. Dispersées dans l’atmosphère, le personnel peut respirer des poussières d’amiante. Elles peuvent pénétrer le système respiratoire profond et provoquer des maladies. Ces maladies peuvent apparaître même après des expositions faibles et courtes à l’amiante. La répétition des expositions augmente la probabilité de contracter ces affections.

Diagnostic Amiante : les 0bligations de sécurité dans le milieu professionnel

En effet, en tant qu’employeur, vous avez des obligations de sécurité sur l’exposition à l’amiante. Vous devez faire évaluer les risques encourus par vos salariés pour protéger leur santé et leur sécurité. Pour cela, vous devez ainsi être en mesure d’identifier toute activité susceptible de présenter un risque d’exposition à l’amiante. Vous devez également, localiser les matériaux pouvant potentiellement contenir de l’amiante.

Estimation du niveau d’amiante

Vous devez donc évaluer le niveau du risque en réalisant un diagnostic amiante. Il vous est nécessaire d’estimer le niveau d’empoussièrement correspondant à chacun des processus de travail. Celui ci peut être réalisé par un diagnostiqueur immobilier.

Il faut également :

• vous assurer que vos salariés ne sont pas exposés au-delà de la valeur limite fixée à 10 fibres par litre sur 8 heures de travail ;
• communiquer les résultats des contrôles à la médecine du travail et au comité social et économique et les tenir à la disposition de l’inspecteur du travail ;
• retranscrire, également, les résultats du diagnostic amiante dans le document unique d’évaluation des risques (DUER).

 D’après une estimation publiée en août 2014 par le Haut Conseil de la Santé Publique l’amiante pourrait tuer entre 68.000 et 100.000 personnes d’ici à 2050 en France, dont 50.000 à 75.000 des suites d’un cancer du poumon et 18.000 à 25.000 des suites d’un mésothéliome.